Mercredi 13 juin 2007

Voilà les examens sont passés.

Cette journée est derrière moi et je dis OUF !

Un petit peu de répit, une petite accalmie au-dessus ma tête pour cette fois.

Ne pas s’emballer trop vite quand même, garder les pieds sur terre. J’ai appris à le faire maintenant mais bon ce sera toujours ça de pris.

En effet, selon les médecins les examens ont révélé une stabilité de l’aorte (37 mm) ainsi que de la maladie en elle-même.

Je garde en mémoire tout de même que lors du dernier IRM d’il y a 6 mois, elle était à 35 mm (sachant que la limite est à 44 mm), à mes yeux ce n’est pas vraiment le synonyme de la stabilité... Cependant, devant leur optimisme je me remets à espérer…tout au moins entrevoir cet été avec plus de sérénité pourquoi pas ?

Ce mercredi se montre beau et je suis emplie d’une quiétude qui ne s’était pas manifestée depuis très, très longtemps. Je suis sur un nuage, un cumulus, devrais-je dire car celui-ci n’est chargé que de beau temps pour aujourd’hui. Depuis toute cette longue période où je n’allais de déception en déception, ce lundi m’apparaît beau. Les ambulanciers qui m’ont accompagnés étaient sympathiques, l’équipe médicale aussi, jusque dans ma chambre où j’ai sympathisé avec deux charmantes mamies.

Et surtout, j’ai devant moi quatre longs mois tranquille.

Le prochain rendez-vous est fixé pour octobre, toujours dans ce service et en parallèle la visite annuelle avec le Professeur R. J’espère avoir plus de chance avec ce rendez-vous que l’an passé.

Je ne diminue pas la cortisone : qu’importe, je la supporte bien pour l’instant, et j’ai perdu mes kilos superflus. Je suis à 7 mg à présent.

Pour l’instant ce qui compte, c’est de signer mon contrat professionnel d’une année supplémentaire au sein de la même école, d’encourager mes filles dans leurs différents examens de fin d’année scolaire et de parachever cet ouvrage afin de venir en aide à tous ceux dont la vie n’est pas épargnée par  ces maladies orphelines.

Alors, plus une minute à perdre, profitons de cette « rémission » pour mettre tout ceci en application.

Toutefois, avant de conclure voici un article pioché sur internet. A méditer…….

MALADIE DE TAKAYASU

Les effets secondaires liés au vaccin recombinant contre le virus de l'hépatite B sont évalués à 1 événement tous les 55 000 à 294 000 doses. De nombreuses manifestations systémiques induites ont été rapportées à type de polyarthrite rhumatoïde, de maladies lupiques, de titre élevé d'anticorps anti-DNA natifs, d'uvéite, de thrombopénies auto-immunes et de vascularites.

Tous les cas de vascularites décrits sont des vascularites des vaisseaux de petit et moyen calibres comme le syndrome de Churg et Strauss, les vascularites leucocytoclasiques et les vascularites cérébrales. Un seul cas de maladie de Takayasu survenant après vaccination contre l'hépatite B a jusqu'ici été rapporté dans la littérature. Les auteurs rapportent un cas de maladie de Takayasu dont les premiers symptômes remontent à octobre 1995 alors qu'une vaccination contre l'hépatite B avait été entreprise en mars-avril et septembre 95. Le tableau clinique associait syndrome inflammatoire, hypertension, insuffisance rénale avec à l'angiographie une sténose serrée bilatérale des artères rénales et d'une branche principale de l'artère mésentérique inférieure associée à un épaississement de la paroi de l'aorte abdominale, une sténose de la mésentérique supérieure et du tronc coeliaque. L'évolution fut favorable après traitement corticoïde et revascularisation.

La réponse anticorps semble être nécessaire mais non suffisante au développement d'une vascularite post-vaccinale. Le rôle de complexe immun intervient vraisemblablement ainsi qu'un terrain génétique prédisposant, la patiente en question étant atteinte par ailleurs de spondylarthrite ankylosante. La maladie de Takayasu semble pouvoir être rajoutée à la liste des affections auto-immunes ou systémiques apparaissant parfois après vaccination contre le virus de l'hépatite B.

MalaPour ma part, je fus vaccinée contre l’hépatite B en 1997...die de Takayasu