Remerciements

Les premiers iront pour toi blogueur, qui as su m’accorder un peu de ton temps en parcourant ces quelques pages. J’espère ne pas avoir donné une image de moi trop vindicative, et souhaite que tout le « jargon médical » ne t’aie pas trop lassé. Mais je pense qu’il était essentiel d’éclaircir certains termes, comme j’aurais aimé qu’ils me soient ainsi expliqués.

Les seconds iront à toutes celles et ceux qui se sont montrés réellement présents et pour qui la maladie n'est  pas signe de contagion.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             qui Je pense aux amis, les vrais,  ceux qui ont su rester fidèles, avant, pendant et à présent. Ainsi que toutes les autres personnes, qui sans faire partie du «cercle d’amis », m’apportent leur soutien simplement par leur présence de tous les jours.

Sans omettre, et vraiment cela me touche, quelques membres de mon ex-belle-famille, qui en toute sincérité montrent combien je compte encore un peu pour eux, et prouvent ainsi qu’ils ne m’oublient pas. Et ça, c’est pas du pipo, merci beaucoup.

Un autre merci et non des moindres, car sans vous « les donneurs de sang » je ne serais plus là pour vous conter ces affres de ma vie. Il en faut des poches pour cette opération, les miennes ont été insuffisantes donc on a eu recours à votre générosité, BRAVO. Malheureusement, je ne peux en retour y participer, car avec toutes les cochonneries que j’ingurgite, cela ne serait pas  recommandé pour celui susceptible de recevoir mon sang.

Malgré mes coups de gueule, il est bien évident que je dis merci aux équipes médicales plus que compétentes, qui me suivent et me suivront encore. 

Merci aussi aux enfants ainsi qu’à l’équipe enseignante, auprès desquels je travaille et qui sans s’en douter et sans jamais poser de question me font mettre ma maladie entre parenthèse. Ces jours passés auprès de vous me redonnent le goût de vivre.

Et puis bien sûr, je garde les meilleurs pour la fin :

A Ma Famille ! Oh, nous ne sommes pas nombreux (c’est ce qui fait sans doute notre force). Un petit noyau d’une dizaine de personnes mais sur lesquelles, je sais pouvoir compter à tout instant. Désolée de vous avoir exclu. Je sais que vous auriez voulu partager cette épreuve avec moi. Quelque part, indirectement, vous l’avez fait en pensées et dans mon cœur où vous étiez continuellement présents. Je ne pense pas que ce soit de l’ingratitude. Simplement un moyen comme un autre de vous préserver et me préserver par la même occasion. Je crois que si j’avais perçu dans vos yeux votre détresse, je n’aurais pas eu le courage d’affronter cette épreuve comme j’ai essayé de le faire, tant bien que mal d’ailleurs. Quoi qu’il en soit, vous avez respecté ma décision, je vous en remercie et vous aiment encore plus.

Quelle belle preuve d’amour vous m'avez offerte, et cet amour à aidé, aide et aidera encore à la cicatrisation de cette profonde blessure.

Enfin, à Mes Deux Amours de Filles, mes confidentes ainsi que mes plus fidèles alliées, vous me donnez à chaque instant un peu plus le courage de me battre, même aux jours les plus sombres qui croisent mon chemin.

                                                                                                                                                                                             Je vous aime